Côte d’Ivoire : pourquoi le gouvernement accorde un délai aux électeurs
Les autorités ont prorogé d’une semaine la date limite du recensement électoral et d’un an la date de péremption des cartes d’identité. Entre crise du coronavirus et lenteurs administratives, plusieurs raisons peuvent expliquer cette décision.
Dans le centre de recensement électoral du Lycée moderne d’Angré, dans la commune de Cocody, les potentiels électeurs se comptent sur les doigts d’une main, ce jeudi 25 juin. À la pluie qui s’est abattue sur Abidjan, qui aurait pu expliquer le manque d’affluence, s’est ajouté le report d’une semaine de la date limite d’inscription sur les listes électorales, qui a relâché quelque peu la pression pour les retardataires. L’opération devait courir du 10 au 24 juin, elle s’achèvera finalement le 1er juillet.
À l’issue du conseil des ministres du mercredi 24 juin, Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement, en avait expliqué la raison : à « quelques heures » de la fin théorique du recensement, les autorités avaient noté que « la mobilisation des électeurs [connaissait] une forte progression suite aux campagnes de sensibilisation » initiées aussi bien la Commission électorale indépendante (CEI) que par les acteurs politiques et l’administration.
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