Mauritanie : ce que l’on sait de l’interrogatoire de l’ex-président Mohamed Ould Abdelaziz
Si l’ex-chef d’État n’a pas été formellement mis en garde à vue, le Code pénal mauritanien autorise sa mise à disposition de la police pendant quinze jours consécutifs.
C’est à 17h30, lundi 17 août, que l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz est arrivé au siège de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) à Nouakchott.
En début d’après-midi, il avait refusé de suivre les policiers qui étaient venus l’interpeller pour être interrogé sur les accusations de détournements de fonds et de pratiques illégales en matière de marchés publics sous sa présidence (2008-2019) contenues dans le rapport de la Commission d’enquête parlementaire et transmises au Parquet général début août.
Audition à rallonge
Il leur avait alors assuré qu’il se rendrait par ses propres moyens à la Sûreté. Ce qu’il a fait. Des mesures de sécurité renforcées ont été prises autour du bâtiment où il était interrogé, afin d’empêcher une manifestation de ses partisans.
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