RDC, Tunisie, Gabon : le modèle de Perenco de plus en plus contesté

Non coté, le discret groupe pétrolier n’est pas soumis aux mêmes règles de transparence que la plupart de ses concurrents. Mais s’attire de plus en plus de critiques.

La station de pompage de Kinkazi de Perenco, près de Muanda, RDC, le 28 juin 2016. © Gwenn DUBOURTHOUMIEU

La station de pompage de Kinkazi de Perenco, près de Muanda, RDC, le 28 juin 2016. © Gwenn DUBOURTHOUMIEU

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 13 octobre 2020 Lecture : 4 minutes.

Pour le moment, en dépit de plusieurs actions devant les tribunaux et instances français, le pétrolier controversé Perenco, propriété de la famille Perrodo, a réussi à éviter les foudres de la justice.

Le 17 septembre, la cour d’appel de Paris a en effet rejeté les demandes de Sherpa et les Amis de la Terre visant à autoriser un huissier à saisir des documents au siège de la Perenco France. Il s’agissait pour les deux ONG d’obtenir des informations relatives à l’implication éventuelle des dirigeants de la filiale française dans la pollution autour de ses sites extractifs de Muanda, en RDC. Une première décision de justice favorable aux ONG avait auparavant autorisé un huissier à venir saisir les documents en septembre 2018, mais Perenco lui avait bloqué l’accès à ses locaux.

Mouvements sociaux en Tunisie

Une autre procédure est en cours, cette fois-ci reliée aux activités tunisiennes du groupe extractif franco-britannique. Le 26 juillet 2018, Avocats sans frontière (ASF, ONG belge) et I Watch (ONG tunisienne) ont saisi le Point de contact national (PCN) français de l’OCDE au sujet des activités du Groupe Perenco dans le gouvernorat de Kebili, dans le sud tunisien.

Bien s’informer, mieux décider

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