Algérie : de l’eau dans le gaz entre Tebboune et Chengriha ?
Révision constitutionnelle, prérogatives du président et de l’armée, rôle des services : la réorganisation des institutions algériennes cause des frictions entre les deux hommes.
![Le président Tebboune à la conférence de Berlin sur la crise en Libye, en janvier 2020. © HAYOUNG JEON/EPA/MAX PPP.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/10/16/jad20201016-mmo-algerie-tebboune-photo1.jpg)
Le président Tebboune à la conférence de Berlin sur la crise en Libye, en janvier 2020. © HAYOUNG JEON/EPA/MAX PPP.
Le courant passerait mal entre le président et le chef d’état-major Saïd Chengriha depuis quelques semaines et malgré la nouvelle visite de courtoisie d’Abdelmadjid Tebboune au siège du ministère de la Défense nationale le 10 octobre dernier.
Plusieurs sujets ont contribué à l’accumulation des tensions entre les deux hommes : la politique extérieure, la réforme de la Constitution, les interférences dans la gestion des sujets liés à la sécurité et à la défense, les nominations et les changements opérés par Tebboune dans différentes institutions.
Tensions
Le renvoi du général major à la retraite, Abdelaziz Medjahed, de son poste de conseiller à la défense et la sécurité auprès du président en a surpris plus d’un. L’homme est très proche de Saïd Chengriha, dont il a été le supérieur hiérarchique direct pendant de nombreuses années et — littéralement — un camarade de tranchée pendant la guerre contre le terrorisme au début des années 1990.
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