Pourquoi Khartoum a dit « oui » à Israël

Longtemps associé au « Front du refus », le Soudan s’est résigné à reconnaître l’État hébreu sous la pression de Washington.

Le chef du conseil souverain soudanais al-Burhan et le Premier ministre israélien Netanyahu (à g.). © ABIR SULTAN/EPA/MAXPPP

Le chef du conseil souverain soudanais al-Burhan et le Premier ministre israélien Netanyahu (à g.). © ABIR SULTAN/EPA/MAXPPP

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Publié le 27 octobre 2020 Lecture : 5 minutes.

Dans le sillage des Émirats arabes unis et du Bahreïn, aux mois d’août et septembre, le Soudan est devenu le troisième pays arabe de l’ère Trump à normaliser ses relations avec l’État hébreu.

L’annonce faite le 23 octobre par la Maison-Blanche met fin à plusieurs mois de spéculations, notamment suscitées par l’entretien surprise à Entebbe, le 3 février dernier, entre le général Abdel Fattah al-Burhane, président du Conseil souverain du Soudan, et Benyamin Netanyahou.

Le 24 octobre, dans une allocution télévisée, le Premier ministre israélien n’a d’ailleurs pas manqué de saluer la médiation du chef d’État ougandais, Yoweri Musevini.

Embellie diplomatique

La voie ouvrant à cette embellie diplomatique s’est accompagnée de signaux forts : un premier vol commercial entre Tel Aviv et Khartoum, puis l’autorisation donnée aux appareils israéliens de survoler l’espace aérien du troisième plus grand pays d’Afrique et, enfin, l’indiscrétion de Haidar Badawi Sadiq, porte-parole du ministère des Affaires Etrangères soudanais, limogé cet été pour avoir évoqué publiquement l’existence de pourparlers avec l’État hébreu.

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