Algérie : Abdelmadjid Tebboune dans un état préoccupant
Alors que le président algérien a été transféré en Allemagne le 28 octobre pour des « examens médicaux approfondis », JA reconstitue le fil des événements qui ont mené à son transfert.
![Le président algérien au Palais présidentiel, à Alger. © Farouk Batiche / PPAgency/Sipa](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/10/29/jad20202910-mmo-algerie-tebboune.jpg)
Le président algérien au Palais présidentiel, à Alger. © Farouk Batiche / PPAgency/Sipa
De l’isolement volontaire aux soins dans une unité spécialisée à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja jusqu’à son évacuation dans une clinique en Allemagne, la santé du chef de l’État algérien a connu une évolution qui suscite désormais inquiétudes et interrogations.
Mercredi 28 octobre, alors même que ses médecins assuraient que son état de santé ne suscitait « aucune inquiétude », le président Abdelmadjid Tebboune a été évacué par avion vers l’Allemagne. Selon un communiqué de la présidence, son transfert est motivé par des « examens médicaux approfondis ».
Aucune explication officielle n’a été fournie concernant la nature de ces examens ainsi que les soucis de santé qui ont obligé le chef de l’État à quitter l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, sur les hauteurs d’Alger, où il séjournait depuis plus d’une semaine. La présidence n’a pas non plus communiqué sur le lieu de son séjour médical en Allemagne, pas plus que sur la durée de son hospitalisation.
« Sérieux », « préoccupant »
L’évacuation de Tebboune dans un établissement hospitalier allemand, à quelques jours de la tenue du référendum sur la nouvelle Constitution, laisse supposer que son état de santé s’est suffisamment dégradé pour justifier son transfert depuis l’hôpital d’Aïn Naâdja, qui dispose pourtant d’équipements performants et d’un staff médical compétent.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »