Ruée vers l’or africain (4/5) : pourquoi Dubaï est pointé du doigt

Alors que les Émirats se sont imposés au fil des années comme des acheteurs privilégiés de l’or africain, les contrôles sur l’origine des produits importés laissent à désirer.

Bijouterie dans le souk de Dubaï © Monica GUMM/LAIF-REA

Bijouterie dans le souk de Dubaï © Monica GUMM/LAIF-REA

Patrick Smith est le rédacteur en chef de The Africa Report, un magazine mensuel qui se concentre sur la politique et l’économie en Afrique. © DR

Publié le 27 novembre 2020 Lecture : 3 minutes.

L’or demeure une valeur refuge par temps de crise. © Xiaobing Wu/Flickr/Licence CC
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La ruée vers l’or africain

Si l’or demeure une valeur refuge par temps de crise, prisée par les traders dans les salles de marché, c’est une toute autre réalité qui se joue dans les mines africaines. Jeune Afrique a mené l’enquête.

Sommaire

Au petit matin du 11 avril 2019, dans les premières heures de la révolution soudanaise, un jet privé a atterri à Khartoum, avec à son bord un émissaire du Cheikh Mohamed Ibn Zayed Al Nahyan (alias MBZ), émir d’Abu Dhabi. Parmi les objectifs de sa mission, préserver l’influence d’Abu Dhabi dans le pays, et veiller sur l’avenir du commerce de l’or entre les deux pays.

Il faut dire que le Soudan a été l’un des principaux fournisseurs d’or de contrebande de Dubaï entre 2012 et 2018, privant Khartoum de plus de 500 millions de dollars de recettes fiscales.

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