Algérie : l’étrange pari d’une privatisation des banques par la Bourse
Le gouvernement souhaite introduire en Bourse une partie du capital de deux banques publiques à l’horizon 2021. Une opération qui s’avère compliquée, en pratique, sur un marché peu attractif.
![Immeuble de la banque CPA à Oran. CPA est l’un des établissements qui pourraient être concernés par la réforme. © Nacerdine ZEBAR/Gamma-Rapho/Getty](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/12/04/jad20201203-eco-algerie-banquecpa.jpg)
Immeuble de la banque CPA à Oran. CPA est l’un des établissements qui pourraient être concernés par la réforme. © Nacerdine ZEBAR/Gamma-Rapho/Getty
Alors que le ministre algérien des Finances et ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Aymane Benabderrahme, vient d’annoncer l’ouverture du capital de deux banques publiques – qu’il n’a pas nommées – courant 2021, la question du manque de liquidité sur le marché refait surface.
En effet, le ministre a précisé que cette opération doit être réalisée via la Bourse d’Alger (SGBV), et ce dans le cadre des réformes gouvernementales du système financier national.
« La difficulté est que le marché boursier en Algérie n’est pas liquide », rappelle un banquier de la place. De fait, la Bourse d’Alger n’enregistre que très peu de transactions et il est donc plus difficile pour un investisseur de trouver acquéreur s’il souhaite revendre ses actions, l’économie algérienne étant largement sous domination bancaire en termes de financement.
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