Rosine Sori-Coulibaly : « La situation en Guinée-Bissau a un impact sur toute la sous-région »
Présente depuis 1999, la mission politique de l’ONU en Guinée-Bissau fermera ses portes fin décembre. L’heure du bilan pour la représentante spéciale d’António Guterres, la Burkinabè Rosine Sori-Coulibaly.
![Rosine Sori-Coulibaly dans son bureau à Bissau en novembre 2020. © UNIOGBIS/PIU](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/12/11/jad202012-11-ass-guinee-bissau-itv-rosine-sori-coulibaly.jpg)
Rosine Sori-Coulibaly dans son bureau à Bissau en novembre 2020. © UNIOGBIS/PIU
Plus de vingt ans après son déploiement, la mission politique de l’ONU tirera sa révérence à la fin de l’année. Un départ annoncé depuis 2018, mais que certains jugent malgré tout prématuré en raison des tensions persistantes à Bissau. « L’environnement politique devrait être plus apaisé, concède la Burkinabè Rosine Sori-Coulibaly, représentante spéciale de l’ONU dans le pays et cheffe du Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (Binugbis). Et il reste bien des choses à faire. Mais nous pensons que ce ne sont pas des obstacles insurmontables. »
De sa collaboration avec le chef de l’État, Umaro Sissoco Embaló, à la protection accordée à l’ex-Premier ministre, Aristides Gomes, l’ancienne ministre de l’Économie de Roch Marc Christian Kaboré retrace pour Jeune Afrique les derniers mois du Binugbis. Sans surprise, elle préfère retenir les « efforts réalisés » mais rappelle les défis qui restent à relever.
Jeune Afrique : La mission politique de l’ONU, aujourd’hui appelée Binugbis, a été déployée en 1999, après la guerre civile. Pourquoi y mettre fin maintenant, alors que des tensions persistent ?
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