UE-Ben Ali : comment la Tunisie a laissé s’échapper d’autres avoirs du clan
Le Conseil de l’Union européenne a retiré, le 25 janvier, quatre noms de la liste des proches de l’ex-président dont les avoirs sont gelés sur son sol. Décryptage.
![Vue du Berlaymont, siège de la Commission européenne, à Bruxelles. © EmDee/Wikipedia/Licence CC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/01/27/640px-belgique_-_bruxelles_-_schuman_-_berlaymont_-_01-2.jpg)
Vue du Berlaymont, siège de la Commission européenne, à Bruxelles. © EmDee/Wikipedia/Licence CC
Après le dégel administratif par la Suisse, le 19 janvier, des avoirs et biens des 47 proches du clan Ben Ali-Trabelsi recensés par l’Union européenne dans le cadre des sanctions liées aux biens dits « mal acquis », le Conseil de l’Union européenne a retiré, le 25 janvier, quatre noms de de cette liste. Il s’agit de Slim Ben Ali (neveu de Zine Abidine Ben Ali), Boutheina Trabelsi (nièce de Leïla Trabelsi), Nabil Trabelsi (beau-frère de Ben Ali) et Akrem Bouaouina (neveu de ben Ali).
Les montants qu’ils pourront récupérer ne sont pas connus, mais selon une source proche du dossier, les sommes et biens appartenant à l’entourage de l’ancien dictateur encore dans l’espace européen seraient « très en-deçà » des quelque 320 millions de dollars qui auraient transité en Suisse, selon une estimation de l’ONG Public Eye.
La mesure qui touchait à l’origine 48 personnalités, avait été prise en janvier 2011, et jusque-là, seul Marwan Mabrouk, ex-gendre de Zine Ben Ali, avait vu la sanction levée, en janvier 2019.
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