Algérie : les véritables conditions de détention de Khaled Drareni, journaliste et numéro d’écrou 22244
Contrairement aux rumeurs, le journaliste Khaled Drareni n’a pas été transféré à El Harrach et se porte plutôt bien. Voici comment il vit en prison.
Selon nos informations, Khaled Drareni est toujours détenu à la prison de Koléa, à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Alger et ce, depuis son incarcération le 29 mars 2020. Le journaliste purge une peine de deux ans pour « incitation à un attroupement non armé » et « atteinte à l’intégrité du territoire national. Le 27 janvier, le député Ramdane-Youssef Tazbit, (Parti des Travailleurs, de Louisa Hanoune), avait alerté sur les conditions de détention « intenables » de Drareni. Il a indiqué que celui-ci avait perdu du poids et que son état de santé s’était fragilisé.
Détenu dans un quartier en isolement, où il côtoie des prisonniers condamnés pour des actes terroristes il serait par ailleurs, toujours selon ce député, privé de courrier depuis cinq mois. Les témoignages recueillis par Jeune Afrique auprès de deux membres de son collectif d’avocats, qui compte quelque 140 conseils, ne rapportent pas un durcissement de ses conditions de détention.
Codétenus et moral
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »