[Série] Maroc-Algérie : généraux et hommes de l’ombre (3/4)
« Maroc-Algérie : demain, la guerre ? » (3/4). Ils sont arrivés à la tête des services secrets ou des forces militaires de leur pays au terme de parcours souvent brillants et parfois mouvementés. Portraits.
![Sur cette photo prise le jeudi 19 décembre 2019, le chef militaire algérien Gaid Salah assiste à la cérémonie d’investiture du président Abdelmadjid Tebboune au palais présidentiel, à Alger, en Algérie. © Doudou Toufik/PPAgency/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/26/jad20210226-mmo-marocalgerie-generaux.jpg)
Sur cette photo prise le jeudi 19 décembre 2019, le chef militaire algérien Gaid Salah assiste à la cérémonie d’investiture du président Abdelmadjid Tebboune au palais présidentiel, à Alger, en Algérie. © Doudou Toufik/PPAgency/SIPA
• Maroc – Abdelfattah Louarak, inspecteur général des forces armées marocaines
![Le général Abdelfattah Louarak, inspecteur général des Forces armées. © MAP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1080,height=758,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/09/jad20210209-enquete-algerie-maroc-abdelfattahlouarak-photo1.jpg)
Le général Abdelfattah Louarak, inspecteur général des Forces armées. © MAP
Le général Abdelfattah Louarak, 66 ans, est nommé en janvier 2017 inspecteur général des Forces armées (le chef d’état-major en titre n’étant autre que le roi lui-même), en remplacement du général Bouchaïb Arroub, qui occupait cette fonction depuis 2014. Sa promotion marque donc le début d’une stabilité à ce poste stratégique, s’il en est.
Il a été fait général quatre étoiles par Mohammed VI en janvier 2017, rejoignant le très sélectif « club des 4 étoiles » avec son prédécesseur, Hosni Benslimane (ex-commandant de la Gendarmerie royale).
Né en 1955 à Ben Ahmed (région de Casablanca-Settat), il sort diplômé de l’académie royale militaire de Meknès en 1976. Il connaît particulièrement bien le terrain saharien puisqu’il y fait ses premières armes lors du conflit du Sahara occidental (1975-1991), au sein du onzième régiment d’infanterie motorisée, durant une dizaine d’années. Peu d’informations filtrent sur ses faits d’armes, mais il est décoré d’un wissam alaouite à l’issue de cette période.
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