Maroc : la « banque de projets » de Moulay Hafid Elalamy, utopie ou révolution industrielle ?
Le ministre marocain de l’Industrie veut substituer 7,6 milliards d’euros d’importations par de la production locale. Est-ce possible ? L’analyse de Jeune Afrique.
![Moulay Hafid Elalamy dans une usine marocaine produisant des masques, le 10 avril 2020. © FADEL SENNA / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/15/jad20210215-eco-maroc-elalamy.jpg)
Moulay Hafid Elalamy dans une usine marocaine produisant des masques, le 10 avril 2020. © FADEL SENNA / AFP
Le Maroc connaît un déficit structurel de sa balance commerciale depuis les années 1960. Une situation qui s’est accentuée depuis le milieu des années 2000, malgré l’essor des industries automobile et aéronautique.
En 2019, le déficit commercial a dépassé 209 milliards de dirhams (19,2 milliards d’euros). Si le fossé entre importations et exportations s’est réduit d’environ un quart en 2020, cela tient surtout à une facture énergétique (hydrocarbures) en recul d’environ 26,5 milliards de dirhams, en raison notamment du confinement imposé à travers le royaume.
45 % de la consommation annuelle d’un foyer vient de l’étranger
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