Algérie : la justice militaire souhaite ouvrir une enquête sur les tortures subies par Walid Nekiche
Cet étudiant affirme avoir été torturé et violé lors de sa longue garde à vue à la caserne Antar, à l’époque où le général Wassini Bouazza dirigeait la sécurité intérieure.
![L’étudiant algérien Walid Nekiche. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/19/jad20210219-conf-algerie-walidnekiche.jpg)
L’étudiant algérien Walid Nekiche. © DR
Selon nos informations, le tribunal militaire de Blida a récemment fait savoir à des membres du collectif des avocats de Walid Nekiche que l’enquête sera menée par la justice militaire, au motif que les faits incriminés se sont déroulés dans une institution qui relève de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et que les agents de la police judiciaire chargés de l’audition du jeune homme sont des officiers militaires.
Pour le moment, aucune notification officielle ne leur a toutefois été adressée et Walid Nekiche n’a pas encore été convoqué devant un juge, qu’il soit civil ou militaire. Le 7 février, le Parquet général près la cour d’Alger avait ordonné l’ouverture d’une enquête après que cet étudiant a affirmé, lors de son procès, avoir été torturé par des membres des services de sécurité.
Dans un grand bureau, avec plusieurs officiers
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