Au Nigeria, nouveau bastion de la fintech, les banques ont-elles du souci à se faire ?

Paystack, Flutterwave ou Interswitch sont parmi ces nouveaux acteurs qui bousculent le secteur financier traditionnel. Les banques sauront-elles prendre le virage ?

Siège de Paystack à Lagos, Nigeria. © Akintunde Akinleye/REUTERS

Siège de Paystack à Lagos, Nigeria. © Akintunde Akinleye/REUTERS

Publié le 17 mars 2021 Lecture : 6 minutes.

En mettant à mal l’économie traditionnelle et en accélérant la transition digitale, la pandémie de Covid-19 a poussé au développement d’opportunités dans l’espace des technologies financières (fintech) au Nigeria.

L’annonce, en octobre, de l’achat de la société de paiement nigériane Paystack par le géant mondial de la fintech Stripe pour un montant de 200 millions de dollars, l’arrivée de MTN dans le secteur du mobile-money dans le pays et la volonté des banques de digitaliser leurs opérations en sont autant de signes avant-coureurs.

Opérateurs de télécommunications, banques et fintech se sont lancé dans une vaste course à l’innovation pour conquérir des parts de marché dans ce pays de plus de 200 millions d’habitants, dont 40 % de la population n’est toujours pas bancarisée, selon les données de McKinsey & Company.

Les banques préfèrent collaborer avec les fintech qu’entrer en concurrence frontale avec elles

Le Nigeria compte plus de 200 sociétés de fintech, un secteur qui a mobilisé plus de 50 millions de dollars de fonds par trimestre en 2020. Face à cette dynamique, les banques nationales sont sous pression pour rester pertinentes et continuer à acquérir des clients non bancarisés. Pour ne pas se laisser distancer, certaines des grandes banques du pays ont décidé d’investir dans des start-up prometteuses.

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