[Série] Syrie : Asma al-Assad, dame de cœur devenue reine de pique (1/3)

« Premières dames du monde arabe » (1/3). Belle, élégante, éduquée en Angleterre, l’épouse du président syrien Bachar al-Assad a été la coqueluche des médias jusqu’à ce que la guerre éclate, en 2011. Depuis, on la dit affairiste et prête à tout pour assurer l’avenir du clan Assad.

Asma al-Assad, la première dame de Syrie, à Damas, en août 2019. © Syrian Presidency Facebook/AFP

Asma al-Assad, la première dame de Syrie, à Damas, en août 2019. © Syrian Presidency Facebook/AFP

Publié le 12 avril 2021 Lecture : 13 minutes.

Avec les sanctions que les États-Unis ont adoptées contre elle, en juin et décembre 2020, puis l’enquête ouverte au Royaume-Uni, en mars 2021, pour « incitation à la commission d’actes terroristes », Asma al-Assad, l’épouse du dictateur syrien, voit sa responsabilité dans les crimes du régime internationalement reconnue.

Apparue pour la première fois aux côtés de son mari, Bachar, au début des années 2000, elle a longtemps fait partie de ces personnages agréablement secondaires qui font la une des magazines people.

Au fil du temps et des articles qui lui ont été consacrés, cette femme de 45 ans a fini par prendre les traits d’une altesse machiavélique, mi-princesse mi-sorcière, aussi douée pour jouer la comédie de l’apparence que pour manier les armes de la politique.

Comment la petite Londonienne modèle est-elle devenue première dame de Syrie, puis « l’un des profiteurs les plus tristement notoire de la guerre », comme l’a qualifiée Mike Pompeo, l’ex-secrétaire d’État des États-Unis ? Récit en six actes.

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