France-Rwanda : Emmanuel Macron ira-t-il à Kigali début mai ?
Le président français espère pouvoir se rendre début mai en voyage officiel à Kigali, avant le sommet sur le financement des économies africaines, prévu le 18 à Paris et auquel Paul Kagame doit participer.
![Paul Kagame et Emmanuel Macron lors du salon VivaTech, à Paris, en mai 2018 © Michel Euler/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/02/22/jad20210222-conf-rwanda-kagame-macron.jpg)
Paul Kagame et Emmanuel Macron lors du salon VivaTech, à Paris, en mai 2018 © Michel Euler/AP/SIPA
![Les militaires français de l’opération Turquoise (ici à Gisenyi, au Rwanda, le 27 juin 1994) ont-ils reçu l’ordre de réarmer l’armée et les miliciens hutus auteurs des massacres ? © PASCAL GUYOT/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/07/07/13376hr_.jpg)
Génocide des Tutsi au Rwanda : quelle est la part de responsabilité de la France ?
Dans leur rapport, les chercheurs de la Commission Duclert sur le rôle de la France au Rwanda pointent de nombreux « dysfonctionnements » institutionnels et moraux. Mais ils n’ont pas eu accès à toutes les archives et ont passé certains événements sous silence.
Ce voyage du président français, très symbolique, est censé incarner le rapprochement en cours entre les deux pays. Il interviendrait quelques semaines après la publication du rapport de la commission Duclert, désignée par Macron en 2019 pour examiner la politique de la France au Rwanda entre 1990 et 1994. Fruit de deux ans de travail d’historiens, ce document de plus de 1 000 pages pointe la responsabilité « politique, morale et institutionnelle » de Paris dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, tout en écartant l’accusation de complicité de génocide portée contre la France.
Si la volonté d’organiser cette visite début mai est partagée par Emmanuel Macron et Paul Kagame, elle n’en reste pas moins dépendante de différents paramètres.
Question de timing
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![Les militaires français de l’opération Turquoise (ici à Gisenyi, au Rwanda, le 27 juin 1994) ont-ils reçu l’ordre de réarmer l’armée et les miliciens hutus auteurs des massacres ? © PASCAL GUYOT/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/07/07/13376hr_.jpg)
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