19 juin 1991 : Mandela raconte à JA la fin de l’apartheid
Il y a trente ans, juste avant que le Parlement sud-africain n’abroge les principales lois raciales, le leader de l’ANC s’entretenait avec notre envoyée spéciale à Pretoria. Extrait.
Jeune Afrique : Vous menez une campagne très active en faveur du suffrage universel et de l’élection d’une assemblée constituante. Quelles sont vos chances de réussir ?
Nelson Mandela : Nous sommes déterminés à créer un État démocratique. Si [le principe] « un homme une voix » est la norme de toute démocratie, nous ne voyons pas pourquoi les Sud-Africains devraient se contenter de moins. Par conséquent, nous exigeons une Constitution fondée sur les principes non racistes, non sexistes et démocratiques. Nous croyons que cela sera possible grâce à une assemblée constituante élue sur la base d’une représentation proportionnelle et surtout par le remplacement du gouvernement actuel par un gouvernement intérimaire qui arbitre la transition.
Le savoir-faire et le bien-être demeurent le privilège des Blancs »
Les changements entamés par le président De Klerk augurent-ils d’un avenir favorable pour les Noirs sud-africains ?
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