Exclusif – Tunisie : le « new deal » que Hichem Mechichi promet à Washington

Subventions, rente, actionnariat public… Le chef du gouvernement tunisien est prêt à briser bien des tabous dans ses discussions avec l’administration Biden, le FMI et la Banque mondiale.

Le 12 avril 2021, Hichem Mechichi avait signé un mémorandum portant sur les questions sécuritaires avec l’ambassadeur des États-Unis à Tunis, Donald Blome. © Noureddine Ahmed/Shutterstock/SIPA

Le 12 avril 2021, Hichem Mechichi avait signé un mémorandum portant sur les questions sécuritaires avec l’ambassadeur des États-Unis à Tunis, Donald Blome. © Noureddine Ahmed/Shutterstock/SIPA

MATHIEU-GALTIER_2024

Publié le 30 avril 2021 Lecture : 5 minutes.

Se présenter devant les grands argentiers en conquérant, et non en quémandeur désespéré. C’est l’état d’esprit que le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, et son équipe veulent garder tout au long leur séjour américain, prévu du 3 au 9 mai.

Ils y rencontreront des dirigeants du FMI, de la Banque mondiale, du département d’État et des investisseurs. « Cette fois, la Tunisie se déplace avec une véritable volonté politique, assène Abdessalem Abbassi, conseiller économique de Hichem Mechichi. Nous ne venons pas les mains vides, espérant une manne financière. Nous présenterons des mesures déjà en cours ou à venir très prochainement. Que nous ayons ou non un accord de financement, nous ferons ces réformes. »

La Tunisie a formellement fait une demande de financement auprès du FMI le 23 avril. Le budget 2021 prévoit des emprunts d’un montant de 7,2 milliards de dollars (6 milliards d’euros), dont 5 milliards d’emprunts extérieurs.

Kristalina Georgieva et David Malpass

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