Algérie : où vont les millions de la fondation Zidane ?

Aussi discrète que la famille dont elle porte l’illustre nom, la fondation finance et soutient des dizaines de projets caritatifs, sociaux, éducatifs et humanitaires aux quatre coins de l’Algérie. De Madrid, Zinedine Zidane, qui la dirige avec son père Smaïl, en supervise toutes les actions.

Zinedine Zidane, le 26 mai 2018, après la victoire du Real Madrid en Champions League. © Efrem Lukatsky/AP/SIPA

Zinedine Zidane, le 26 mai 2018, après la victoire du Real Madrid en Champions League. © Efrem Lukatsky/AP/SIPA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 6 mai 2021 Lecture : 6 minutes.

Respirateurs de réanimation, moniteurs de surveillance, pousse-seringues, ambulances et autres matériels médicaux… La pandémie de Covid-19 qui touche l’Algérie a fait sortir la fondation Zinedine Zidane de la discrétion à laquelle s’attachent l’entraîneur du Real Madrid et ancienne gloire du foot français, ainsi que les membres de sa famille installés dans le sud de la France. La fondation n’en est pas moins active depuis plus d’une dizaine d’années.

La fondation Zinedine Zidane finance des dizaines de projets caritatifs, sociaux et humanitaires en faveur d’hôpitaux, de maisons de retraite, d’orphelinats, d’écoles ou encore d’assemblées populaires nationales (APC). Contrairement à une idée reçue, son activisme ne se limite pas à la Kabylie, la région d’où est originaire la famille Zidane. « Nous sommes présents aux quatre coins du pays », précise Saadi Toutou qui dirige cette fondation en étroite relation avec l’entraîneur du Real Madrid qui la préside ainsi que le père de ce dernier, Smaïl, qui fait office de trésorier.

Contrairement à une idée reçue, l’activisme de la fondation ne se limite pas à la Kabylie

Au début de la pandémie, au printemps 2020, la fondation de Zidane a acquis dix respirateurs qu’elle a distribués discrètement à des hôpitaux de Bejaïa, Tizi Ouzou, Tipaza, Sétif, Alger et Aïn Defla. « Le choix de ces établissements hospitaliers a été fait selon les statistiques de l’époque liées à la contamination au virus et au nombre des admissions, affirme Saadi. Le choix ne se fait jamais sur des considérations ou préférences géographiques. »

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