Mauritanie : Biram Dah Abeid en quête de reconnaissance
Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2019, le chef de parti veut être reconnu comme leader de l’opposition et demande au président Ghazouani d’agir concrètement contre le racisme et l’esclavage.
Ghazouani face au cas Aziz
Alors que les relations avec son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, se sont considérablement dégradées, le chef de l’État doit répondre à l’impatience de ses concitoyens, tant sur le plan du dialogue politique que sur celui de la crise économique, amplifiée par la pandémie de Covid.
Biram Dah Abeid semble serein. Le bouillonnant et charismatique leader de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie), arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, est un homme politique écouté.
Après avoir connu la solitude de la prison et dénoncé dans des discours très virulents, voire clivants, le pouvoir de Mohamed Ould Abdelaziz, il a normalisé ses relations avec le président Mohamed Ould Ghazouani, avec lequel il s’est entretenu à plusieurs reprises, comme les autres opposants.
Assises nationales
Lui aussi n’avait pas anticipé la chute d’Aziz, poursuivi notamment pour s’être enrichi illégalement pendant ses deux mandats. « Cela prouve l’indépendance totale de Ghazouani, dit-il. C’est un coup inédit porté à l’impunité, qui pourra servir d’exemple dans d’autres pays. Mais il faut que les procédures aillent jusqu’au bout. Lorsque le pouvoir déçoit l’espoir qu’il a lui-même suscité, il y perd des plumes. »
Il continue de demander une refonte du système électoral
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Ghazouani face au cas Aziz
Alors que les relations avec son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, se sont considérablement dégradées, le chef de l’État doit répondre à l’impatience de ses concitoyens, tant sur le plan du dialogue politique que sur celui de la crise économique, amplifiée par la pandémie de Covid.
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