Maroc-Algérie : et pourtant, il y a du business…

Malgré des tensions politiques récurrentes entre Rabat et Alger, les échanges commerciaux n’ont jamais cessé. S’élevant à plus d’un demi-milliard de dollars par an, ils impliquent des poids lourds des deux économies.

Des étudiantes de iEARN Maroc brandissent leur drapeau aux côtés d’enseignantes de iEARN Algérie lors de la nuit de la culture, en juillet 2017. © iEARN-USA/FLickr/Licence CC

Des étudiantes de iEARN Maroc brandissent leur drapeau aux côtés d’enseignantes de iEARN Algérie lors de la nuit de la culture, en juillet 2017. © iEARN-USA/FLickr/Licence CC

fahhd iraqi

Publié le 18 mai 2021 Lecture : 4 minutes.

La polémique déclenchée à la mi-mai au sujet de possibles mesures de rétorsion d’Alger contre des acteurs économiques algériens traitant avec leurs homologues marocains a levé le voile sur un secret de polichinelle. Certes, les contacts sont quasiment rompus entre les deux gouvernements et les échanges commerciaux sont en-dessous de leur niveau optimal au vu de la taille des économies de ces pays… Mais le business entre le Maroc et l’Algérie a toujours existé.

La variété des produits échangés renseigne sur le potentiel des synergies entre les deux pays

Il y a seulement cinq ans, l’Algérie était le premier partenaire africain de son voisin marocain, avec des échanges de près de 8,5 milliards de dirhams (environ 793 millions d’euros, à la fin de 2016). Un statut perdu depuis peu au profit de l’Égypte en tant que premier fournisseur africain du Maroc et de la Côte d’Ivoire comme premier marché continental pour les produits marocains.

« L’Algérie figure encore comme deuxième partenaire commercial du royaume en Afrique et elle vient à peine de sortir de notre Top 20 mondial », explique une source de l’Office des changes.

L’Algérie, deuxième partenaire commercial du royaume

Selon les statistiques provisoires, à la fin de 2020, le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 5,3 milliards de dirhams. Un montant faible qui représente moins de 1 % des importations et exportations réalisées par le royaume. Il faut cependant noter que la variété des produits échangés renseigne sur le potentiel des synergies jamais réalisées entre les deux pays.

En Algérie, les règles peuvent changer du jour au lendemain

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