En Tunisie, la cause palestinienne fait toujours consensus
Des incidents à la mosquée Al-Aqsa aux bombardements sur la bande de Gaza, les derniers événements au Proche-Orient ont suscité un élan de solidarité pour les Palestiniens en Tunisie.
![Le chef du gouvernement Hichem Mechichi à l’établissement scolaire de Hammam Chott, le 17 mai 2021. © TAP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/05/19/jad20210519-mmo-tunisie-palestine.png)
Le chef du gouvernement Hichem Mechichi à l’établissement scolaire de Hammam Chott, le 17 mai 2021. © TAP
L’embrasement du conflit israélo-palestinien met d’accord tous les partis politiques en Tunisie. À l’unanimité, ils s’élèvent contre les attaques qui visent la bande de Gaza et dénoncent le sionisme. Il leur serait difficile d’adopter une autre position. Au lendemain des indépendances, le discours de Jéricho prononcé par Bourguiba en 1965 proposait une vision pour la paix au Moyen-Orient en soutenant la création de deux États voisins.
Depuis, la politique tunisienne n’a jamais perdu de vue la Palestine. En 1982, les Palestiniens chassés du Liban par l’armée israélienne ainsi que l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) trouvaient ainsi refuge en Tunisie. Et si leur exil dura 12 ans, les liens entre Tunisiens et Palestiniens sont devenus indéfectibles.
« Épuration ethnique »
Lors de la campagne présidentielle de 2019, le président Kaïs Saïed avait fait de la cause palestinienne l’un des éléments centraux de ses discours. Au point que certains Tunisiens ont craint que le nouveau locataire de Carthage, tout à son indignation pour le drame palestinien, n’occulte les difficultés du pays.
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