Orange : rentabilité en baisse, y compris en Afrique

Pour Orange, l’année 2013 s’est traduite par un nouveau recul du chiffre d’affaires et de la rentabilité. Les résultats africains sont eux aussi marqués par une concurrence plus forte, malgré des revenus en hausse.

Le siège d’Orange, à Paris. © Stephane Foulon/Orange

Le siège d’Orange, à Paris. © Stephane Foulon/Orange

Publié le 6 mars 2014 Lecture : 2 minutes.

Sur l’année 2013, l’opérateur télécoms Orange a enregistré une augmentation de sa base d’abonnés de 2,4% pour culminer à 236 millions au 31 décembre. Malgré cela, l’opérateur voit son chiffre d’affaires baisser de 4,5% pour s’établir à 40,98 milliards de d’euros, notamment en raison d’une forte compétition sur les prix sur ses principaux marchés comme la France ou la Pologne.

Le Mali, la Guinée et la Côte d’Ivoire ont été les principaux moteurs de croissance du chiffre d’affaires d’Orange sur le continent.

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Malgré une contre-performance globale, le groupe parvient à limiter la baisse de sa rentabilité en réduisant ses coûts de 929 millions d’euros. De fait, à 30,9%, la marge Ebidta (indicateur proche de l’excédent brut d’exploitation en pourcentage du chiffre d’affaires) d’Orange, ne recule que d’un point par rapport à 2012.

Situation favorable en Afrique

En Afrique et au Moyen Orient (AME), la situation reste plus favorable. Le nombre d’utilisateurs croît de 7,9% pour s’établir à 88 millions. Un bon résultat qui se traduit par une progression de ses revenus de 4,7%.

Le Mali, la Guinée et la Côte d’Ivoire ont été les principaux moteurs de croissance du chiffre d’affaires sur le continent. Le système de paiement mobile Orange Money gagne lui aussi du terrain en affichant 8,9 millions d’utilisateurs 2013 contre 5,6 millions un an auparavant.

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Toutefois, la rentabilité des opérations africaines – même si elle reste supérieure aux autres marchés – est en baisse, notamment en Côte d’Ivoire, en raison de l’augmentation du coût des réseaux et de la masse salariale notamment. Le revenu par utilisateur chute également dans la plupart des pays africains, à l’exception de Madagascar et de la Côte d’Ivoire.

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Investissements

Par conséquent, en 2013, l’opérateur a limité ses investissements (-6%) dans la zone « reste du monde » qui inclut l’Afrique. Une politique qui s’explique par les efforts financiers consacrés au lancement de la 4G en Europe. Le groupe précise que les montants investis sont restés conséquents et que 17 pays de la zone AME sur 21 ont désormais un réseau 3G.

En outre, l’environnement devenu plus difficile pousse l’opérateur à étudier l’opportunité de vendre les opérations les moins performantes comme le Kenya ou l’Ouganda. L’Afrique reste cependant une zone à fort potentiel pour Orange. L’an dernier, sa filiale Sonatel, qui regroupe le Sénégal, la Guinée, La Guinée Bissau, le Mali, a réalisé un résultat net record de 290 millions d’euros, en progression de 11,1% sur un an.

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