Mali : ce qu’il faut savoir sur Choguel Maïga, Premier ministre de la transition
Fer de lance de l’opposition au régime d’IBK puis au Conseil national de transition, Choguel Kokalla Maïga a été nommé Premier ministre ce lundi 7 juin, quelques heures après l’investiture d’Assimi Goïta à la tête du pays.
![Choguel Kokalla Maïga (au centre) lors de la cérémonie d’investiture d’Assimi Goïta, le lundi 7 juin à Bamako. © Nicolas Remene / Le Pictorium](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/06/07/jad20210607-ass-mali-choguel-pm.jpg)
Choguel Kokalla Maïga (au centre) lors de la cérémonie d’investiture d’Assimi Goïta, le lundi 7 juin à Bamako. © Nicolas Remene / Le Pictorium
• De Gao à l’URSS
Choguel Kokalla Maïga naît en 1958 à Tabango, dans la région de Gao. Après l’obtention de son baccalauréat, il prend le chemin de la Biélorussie puis de l’URSS, où il intègre l’Institut des télécommunications de Moscou – il en sort avec un diplôme d’ingénieur en télécommunication. À son retour à Bamako à la fin des années 1980, il soutient une thèse sur le désenclavement du nord du Mali grâce aux réseaux hertziens et satellitaires.
• Moussa Traoré en héritage
En 1991, à la suite du coup d’État militaire fomenté contre Moussa Traoré, à qui il était reproché d’avoir plongé le Mali dans un système dictatorial et meurtrier, Choguel Maïga décide malgré tout de revendiquer cet héritage contesté et crée son parti, le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR). « Choguel était perçu comme un fou. Au moment où les Maliens voulaient faire table rase du passé et en finir avec les années Traoré, il avait, lui, l’ambition de le faire renaître de ses cendres », se souvient l’un de ses proches.
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