Algérie : Tebboune prépare-t-il l’opinion à l’envoi de soldats à l’étranger ?
Lors de déclarations récentes sur la Libye et le Mali, le président a instillé, par petites touches, l’idée que les forces algériennes pourraient désormais intervenir hors des frontières du pays.
![Abdelmadjid Tebboune lors de l’interview avec Al-Jazira, le 8 juin 2021 © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/06/09/jad20210609-mmo-algerie-tebboune.jpg)
Abdelmadjid Tebboune lors de l’interview avec Al-Jazira, le 8 juin 2021 © AFP
Le 8 juin, face à l’envoyé spécial d’Al-Jazira, Abdelmadjid Tebboune a décoché une flèche sibylline : « Certains ont dit qu’après la Syrie viendrait le tour de l’Algérie », en référence à la vague des Printemps arabes entre 2011 et 2012. Le journaliste de la chaîne qatarie joue alors la carte de l’humour pour cacher sa gêne… C’est Hamad ben Khalifa Al Thani, ancien émir du Qatar, qui est ainsi visé.
Quelques minutes plus tard, sur le chapitre libyen, Tebboune se félicite du fait que l’Algérie a été entendue, en particulier lors de l’offensive de Haftar en 2019 contre la capitale libyenne. La présidence algérienne avait alors déclaré : « Tripoli est une ligne rouge ». Le président indique même que l’Algérie était prête à intervenir chez son voisin « d’une manière ou d’une autre ».
Coup de canif
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