Côte d’Ivoire : la TNT peut-elle trouver son équilibre ?
Initié en 2019, le déploiement de la télévision numérique terrestre n’est pas encore achevé. Mais déjà, les téléspectateurs profitent d’une profusion de programmes inédits. Reste aux nouvelles chaînes à trouver un modèle économique solide pour faire de cette libéralisation du secteur audiovisuel une réussite.
![Sur le plateau de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI), à Abidjan, en décembre 2019. © SIA KAMBOU/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/06/14/jad20210614-gfciv-eco-tnt.jpg)
Sur le plateau de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI), à Abidjan, en décembre 2019. © SIA KAMBOU/AFP
Depuis le lancement de nouvelles chaînes en 2019, le monopole de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) n’est plus. Désormais, les spectateurs ont le choix entre six canaux qui se livrent une rude concurrence. En plus des trois qu’offre le service public, RTI 1, RTI 2 et RTI 3, trois autres télévisions privées ont fait leur apparition sur les écrans : Life TV, A+ Ivoire et la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI). Une quatrième chaîne d’information en continu, 7 Infos, a également reçu le feu vert de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca), et se prépare à diffuser d’ici la fin de l’année.
« Nous avons opté pour une ouverture contrôlée, avec un nombre limité de projets. Aujourd’hui, nous sommes fiers de la qualité de nos chaînes de télévision », se réjouit Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie. Nommé le 6 avril dernier, il doit parachever le chantier de la Télévision numérique terrestre (TNT), qui était censée être totalement opérationnelle en juin 2020.
Pour l’heure, la Société ivoirienne de télédiffusion (IDT) estime qu’environ 80 % de la population est couverte. Mais sans prendre en compte l’équipement des ménages en décodeurs, plus complexe à réaliser qu’il n’y paraît. Cependant, Amadou Coulibaly se veut confiant : « Nous éteindrons le dernier signal analogique d’ici la fin de cette année. » Une course contre la montre est donc lancée pour atteindre l’objectif annoncé par le ministre, qui a initié une série de rencontres avec les acteurs du secteur depuis mai.
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