Burundi : Évariste Ndayishimiye tente de sortir le pays de l’isolement
Après cinq ans d’isolement, le Burundi tente, avec son nouveau président, de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
![Le président s’apprête à accorder une grâce présidentielle massive de plus de 5 000 détenus à Bujumbura, dans le cadre des efforts de désengorgement des prisons, le 26 avril 2021. © Evrard Ngendakumana/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/07/06/jad20210706-objectif-burundi-diplomatie-ndayishimiye.jpg)
Le président s’apprête à accorder une grâce présidentielle massive de plus de 5 000 détenus à Bujumbura, dans le cadre des efforts de désengorgement des prisons, le 26 avril 2021. © Evrard Ngendakumana/REUTERS
![Le président burundais Évariste Ndayishimiye à Gitega, en juin 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/10/sipa_ap22465656_000004.jpg)
Burundi : Évariste Ndayishimiye, le pari de l’ouverture
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer et tente de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
C’est une image qui paraissait inimaginable il y a encore un an. Le 1er juillet, à l’occasion du 59e anniversaire de l’indépendance du Burundi, la tribune du stade Intwari (ex-stade du Prince-Louis-Rwagasore rebaptisé en 2019) de Bujumbura accueillait, parmi ses invités de marque, un officiel inattendu : le Premier ministre rwandais, Édouard Ngirente.
Signe du dégel discrètement entamé entre les deux pays il y a bientôt un an, la présence du chef du gouvernement rwandais – un niveau de représentation que Kigali n’avait plus mobilisé depuis plusieurs années – s’est accompagné d’un discours optimiste et d’une lettre de Paul Kagame appelant de ses voeux « un renforcement des liens historiques existant entre [nos] deux pays frères ».
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![Le président burundais Évariste Ndayishimiye à Gitega, en juin 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/10/sipa_ap22465656_000004.jpg)
Burundi : Évariste Ndayishimiye, le pari de l’ouverture
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