Burundi : Agathon Rwasa, le dernier des opposants ?
Y a-t-il une vie au Burundi hors du parti au pouvoir ? Alors que nombre de ses représentants sont encore en exil, l’opposition est incarnée sur le terrain par Agathon Rwasa, leader du Congrès national pour la liberté et « résistant professionnel », comme il se définit lui-même.
![Agathon Rwasa, président du Congrès national pour la Liberté (CNL), à son bureau, en juin 2021.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/07/06/jad20210706-objectif-burundi-vie-des-partis.jpg)
Agathon Rwasa, président du Congrès national pour la Liberté (CNL), à son bureau, en juin 2021.
![Le président burundais Évariste Ndayishimiye à Gitega, en juin 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/10/sipa_ap22465656_000004.jpg)
Burundi : Évariste Ndayishimiye, le pari de l’ouverture
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer et tente de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
Un peu plus d’un an après les élections présidentielle et législatives, remportées haut la main par le Conseil national pour la défense de la démocratie-Force de défense de la démocratie (CNDD-FDD), l’opposition burundaise ne peut qu’attendre des jours meilleurs. « C’est toujours difficile d’exister pour elle hors période électorale », constate un diplomate étranger.
Celui qui la personnifie aujourd’hui le plus largement, c’est Agathon Rwasa, le président du Congrès national pour la liberté (CNL), arrivé deuxième d’un scrutin sans surprise le 20 mai 2020, avec 25,15 % des suffrages exprimés, contre 71,45 % à Évariste Ndayishimiye. À 57 ans, il peut revendiquer avec assurance la casquette d’opposant numéro un, à défaut de coiffer celle de chef de file de l’opposition. Laquelle est trop fragmentée entre ses multiples mouvances (armées ou non, intérieures ou extérieures) pour pouvoir se rassembler derrière une seule figure, fut-elle celle d’Agathon Rwasa.
Poil à gratter du CNDD-FDD
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![Le président burundais Évariste Ndayishimiye à Gitega, en juin 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/10/sipa_ap22465656_000004.jpg)
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