Dette : retour du FMI au Burundi, petit PIB au fort potentiel
Le FMI vient de débloquer 78 millions de dollars pour soutenir une économie sinistrée après cinq ans de crise politique et de sanctions internationales. Mais, si l’ouverture du nouvel exécutif se confirme, le pays pourrait rapidement renouer avec la croissance. Décryptage.
![L’aéroport de Bujumbura, capitale économique du Burundi.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/07/08/jad20210708-objectif-burundi-decryptage.jpg)
L’aéroport de Bujumbura, capitale économique du Burundi.
![Le président burundais Évariste Ndayishimiye à Gitega, en juin 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/10/sipa_ap22465656_000004.jpg)
Burundi : Évariste Ndayishimiye, le pari de l’ouverture
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer et tente de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
La seule chose que l’on sait de l’économie du Burundi, c’est que l’on n’en sait pas grand-chose ! Le Fonds monétaire international (FMI) non plus, lui qui déclarait en juillet 2020 que « l’absence de consultations au titre de l’article IV depuis 2014 et les carences des données nuisent à la compréhension de l’économie et de la politique par les services du FMI ». Sept ans sans pouvoir ausculter les indicateurs macroéconomiques d’un pays ne permettent guère d’établir un diagnostic fiable sur sa santé, même si la Banque mondiale a maintenu un certain suivi macroéconomique.
La condamnation par la communauté internationale de la répression – que le régime a pratiquée à partir de 2015 contre son opposition – a isolé le pays. Les sanctions en résultant l’ont privé de l’aide vitale qui représentait la moitié des recettes de l’État. Les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont fini de fragiliser une économie déjà à la peine, conduisant l’exécutif à solliciter l’aide du Fonds monétaire international (FMI). À l’issue d’une mission virtuelle qui s’est tenue du 23 juin au 26 juillet 2021, ce dernier a accordé, le 27 juillet, une enveloppe de 78 millions de dollars au titre de la facilité de crédit rapide (FCR).
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![Le président burundais Évariste Ndayishimiye à Gitega, en juin 2020. © AP Photo/Berthier Mugiraneza](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/10/sipa_ap22465656_000004.jpg)
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