Algérie : duel de tontons flingueurs sur la question kabyle

Guerre d’indépendance, statut de la langue kabyle, enrichissement personnel… C’est sur ces terrains hautement sensibles que Mohand-Ouamar Benelhadj et Abdelkader Bengrina ont décidé de croiser le fer.

Les Algériens  Mohand-Ouamar Benelhadj et Abdelkader Bengrina. © Montage : JA

Les Algériens Mohand-Ouamar Benelhadj et Abdelkader Bengrina. © Montage : JA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 21 juillet 2021 Lecture : 4 minutes.

Voici deux tontons flingueurs qui ne risquent pas de partir en vacances ensemble. D’un côté, Mohand-Ouamar Benelhadj, secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), consacrée à la défense des intérêts moraux et matériels des anciens combattants maquisards. De l’autre, Abdelkader Bengrina, chef du parti islamo-conservateur El-Bina. Polémiques, propos acerbes et accusations mutuelles entre les deux hommes alimentent la chronique politique algérienne depuis plusieurs mois.

La Kabylie favorisée sous Bouteflika ?

À 61 ans, Bengrina vit une seconde vie politique. Député désigné membre du Conseil national de la transition (CNT, qui a légiféré de 1994 à 1997, pendant la vacance du Parlement) par le pouvoir, ministre du Tourisme de 1997-1999, député du parti islamiste MSP de 2007 à 2009, ce natif du Sud s’est éclipsé de la politique pendant plusieurs années avant de revenir sur le devant de la scène comme candidat à l’élection présidentielle de décembre 2019.

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