Famille Obiang : comment l’opposition veut mettre fin à la dynastie équato-guinéenne
Alors que le parti au pouvoir s’apprête à désigner Teodoro Obiang Nguema Mbasogo comme candidat à la présidentielle de 2023 (à moins que son fils Teodorin ne parvienne à inverser la tendance), les opposants exilés accentuent la pression diplomatique. Jeune Afrique dévoile les détails de leur stratégie.
![Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, à Paris, en novembre 2019. © LUDOVIC MARIN/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/10/14/jad20211014-conf-guineeequatoriale-obiangnguema.jpg)
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, à Paris, en novembre 2019. © LUDOVIC MARIN/AFP
En ce mois d’octobre, l’opposant Salomon Abeso Ndong et ses proches collaborateurs, dont Filiberto Ntuhuhu Mabale, s’activent à Paris pour convaincre leurs interlocuteurs diplomatiques de hausser le ton face au président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en vue de la prochaine élection présidentielle prévue en 2023.
Le président de la Coalition d’opposition pour la restauration d’un État démocratique (Cored) a rencontré à deux reprises, dont une le 13 octobre, Christophe Bigot, le directeur Afrique du ministère français des Affaires étrangères. Il lui a réaffirmé que la Cored ne participerait pas au processus électoral si Obiang ou son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue (« Teodorin ») s’organisaient pour se maintenir à la présidence.
Retrait de la course
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