Fiscalité : pourquoi une partie de l’Afrique rejette l’accord global sur la taxation des multinationales ?
Le Nigeria et le Kenya ont pris la tête d’une minorité d’États qui jugent cette « avancée » contre-productive. Leurs arguments ne manquent pas de pertinence.
Le 8 octobre 2021, 136 pays sur les 140 faisant partie des négociations internationales, ont signé une réforme sur la fiscalité des multinationales. Cet accord dénommé le « plan à deux piliers », né sous l’impulsion de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a pour objectif de contrer la fraude et l’évasion fiscales de plus en plus favorisées par la numérisation de l’économie. Une « avancée majeure » en matière de coopération internationale selon Vitor Gaspar, directeur du département des affaires fiscales du Fonds monétaire international (FMI).
Cette « révolution » fiscale sonne le glas d’une certaine définition de l’optimisation fiscale, puisque l’accord vise à modifier les règles de calcul et la répartition des impôts des entreprises multinationales.
97 % des pays concernés favorables au changement
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