Algérie-France : quand la mémoire joue des tours
Fini les relations cordiales : le président français et son pair algérien ont ressorti l’artillerie lourde. Et ce sont toujours les mêmes sujets qui fâchent…
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Les présidents français et algérien Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. © Montage JA : Romain Gaillard/REA ; Farouk Batiche/PPAGENCY/SIPA
Si la vie diplomatique était une compétition de football, le qualificatif de « classico » ne serait pas usurpé pour évoquer cet énième duel franco-algérien. Et, comme toujours entre ces deux-là, la période de la colonisation et de la guerre d’indépendance constitue la toile de fond de cette nouvelle crise.
Cette fois pourtant, un pas a été franchi dans le choix des mots. Le 30 septembre, lors d’une réception qui réunissait, à l’Élysée, des descendants de participants à la guerre d’indépendance, le président français a dénoncé une « histoire officielle [algérienne] totalement réécrite, qui ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui […] repose sur une haine de la France ». Il a également critiqué la « rente mémorielle » qu’exploite un pouvoir algérien qualifié de système « politico-militaire ».
Survol du territoire interdit
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