Guinée : à quoi ressemblera le conseil national de transition de Mamadi Doumbouya ?
Un mois et demi après avoir pris le pouvoir, le président de la transition a commencé à choisir les membres de son gouvernement. En revanche, l’organe législatif est loin d’être constitué.
La classe politique guinéenne est dans une impasse. « Nous attendons la providence », ironise un cadre d’un grand parti. En l’occurrence, elle espère surtout la clarification par la junte au pouvoir, dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, des critères de choix des futurs membres du Conseil national de la transition (CNT). Selon la charte rendue publique fin septembre, l’organe législatif de la transition comptera 81 sièges, dont seuls quinze seront dévolus aux représentants des partis politiques. C’est peu dans un pays qui compte 300 formations agréées.
Alors que nul ne sait pour l’instant quel sera le mode de désignation des membres du CNT, tous s’écharpent donc sur les critères qui doivent prévaloir. Les plus grands partis politiques poussent pour des quotas basés sur le poids politique de chacun d’entre eux lors des derniers scrutins, ce qui les avantagerait. Au contraire, les petites formations, dont les électeurs « ne remplissent même pas une cabine téléphonique », selon une plaisanterie guinéenne, soutiennent « qu’un parti est égal à un autre ».
Des émissaires face à la junte
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