Assimi Goïta – Nana Akufo-Addo… Qui aura le dernier mot ?
À quatre mois de la fin réglementaire de la transition, le colonel Assimi Goïta entend rester maître du calendrier. Ce qui n’est pas du goût de Nana Akufo-Addo, le président en exercice de la Cedeao, qui fait pression pour que le transfert du pouvoir aux civils soit le plus rapide possible.
![Nana Akufo-Addo et Assimi Goïta. © Montage JA / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/10/29/jad20211029-match-akufoaddo-assimigoita.png)
Nana Akufo-Addo et Assimi Goïta. © Montage JA / AFP
En public, la poignée de main se veut toujours chaleureuse et les sourires apaisants. Mais à sa descente d’avion, ce 17 octobre, c’est un Nana Akufo-Addo déterminé qui foule le tarmac de l’aéroport Modibo-Keïta (ex-Bamako-Senou). Cette visite du président en exercice de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est imposée parce que les autorités maliennes s’éloignent des engagements que les putschistes avaient pris au lendemain du coup d’État qui a entraîné la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020.
Le Ghanéen était venu porteur d’un message ferme
Nana Akufo-Addo s’est entretenu à huis clos avec le président de la transition et, si nulle déclaration ni communiqué n’ont suivi cet échange, le Ghanéen était venu porteur d’un message ferme, à la hauteur de l’inquiétude des chefs d’État ouest-africains face aux atermoiements d’Assimi Goïta. Tandis que le 22 février 2022, date à laquelle doit se tenir l’élection présidentielle censée sanctionner la fin de la transition, approche à grands pas, le locataire du palais de Koulouba n’a en effet esquissé aucun chronogramme clair.
Le maître des horloges
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »