L’Algérie va (enfin) s’engager dans la digitalisation bancaire

Le ministre délégué chargé des start-up, Yacine Oualid, a annoncé la mise en place prochaine d’un cadre législatif pour lancer les banques virtuelles. État des lieux et perspectives du secteur bancaire algérien.

La généralisation des services financiers digitaux est l’une des grandes priorités nationales fixées par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Ici, Yacine Oualid, ministre algérien délégué aux start-up. © Fateh Guidoum/PPAgency/Sipa

La généralisation des services financiers digitaux est l’une des grandes priorités nationales fixées par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Ici, Yacine Oualid, ministre algérien délégué aux start-up. © Fateh Guidoum/PPAgency/Sipa

YARA-RIZK_2024

Publié le 17 novembre 2021 Lecture : 5 minutes.

C’est sur la très en vogue application de réseau social ClubHouse que le ministre délégué a décidé d’exprimer, vendredi 12 novembre, la volonté du gouvernement algérien d’inaugurer l’ère des banques 100 % digitales.

Les indications de Yacine Oualid portent à croire que le gouvernement travaille sur une nouvelle loi monétaire visant à faciliter l’entrée de nouveaux prestataires de services de paiement (PSP) dans le marché bancaire.

« Pour le moment c’est un projet et c’est inscrit dans le plan d’action du gouvernement, il n y a pas encore de visibilité par rapport à son adoption.  » confie le ministre à Jeune Afrique.

Améliorer l’inclusion financière

Selon les déclarations du ministre, le développement du nouveau cadre réglementaire a pour objectifs d’accroître l’attractivité et l’efficacité du secteur bancaire algérien et d’améliorer l’inclusion financière sur l’ensemble du territoire, notamment grâce à la décentralisation et à la diversification des services à faible coût, à l’instar du paiement mobile.

L’appropriation du numérique par la population algérienne est déjà forte

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