Échanges internationaux : Ramsess, futur Erasmus africain ?

Lancé par le Tunisien Kaïs Mabrouk, ce réseau rassemblant huit établissements francophones privés se veut la réplique du célèbre programme interuniversitaire de l’Union européenne. Les institutions du continent ont également engagé des initiatives similaires.

Présentation du projet Ramsess aux étudiants de l’université libre de Tunis, lors de la rentrée 2021. © Nadia Guendouz / Sawssen Ben Chaabane

Présentation du projet Ramsess aux étudiants de l’université libre de Tunis, lors de la rentrée 2021. © Nadia Guendouz / Sawssen Ben Chaabane

Publié le 19 décembre 2021 Lecture : 3 minutes.

Le programme d’échange interuniversitaire Erasmus a bénéficié à près de 4,4 millions d’étudiants depuis sa création, en 1987. Un succès qui fait au sud de la Méditerranée des envieux, désireux d’un système similaire sur le continent. Côté institutionnel, l’Union africaine (UA), l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et l’Association des universités africaines (AUA) ont lancé plusieurs initiatives pour que les jeunes aient l’occasion d’étudier dans un autre pays du continent (lire encadré ci-dessous).

Ramsess (le Réseau africain pour la mobilité scientifique des étudiants Sud-Sud), première initiative privée du genre, a été mise en route par Kaïs Mabrouk. Ancien directeur du développement international de Honoris United Universities, actuellement directeur général adjoint de Bouebdelli Education Group, ce Tunisien a fédéré huit établissements privés africains francophones autour de ce projet ambitieux.

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