Libye : qui sont les principaux candidats à la présidentielle ?

Maintes fois différées, les élections générales censées clore une interminable phase de transition et doter le pays d’un gouvernement légitime et unifié sont prévues à la fin de l’année. JA vous présente les candidats phares de la présidentielle du 24 décembre… sous réserve qu’elle se tienne.

Les six têtes d’affiche de la présidentielle libyenne du 24 décembre 2021. seif el islam
khalifa haftar
abdulhamid dabaiba
aref ali nayed
bechir saleh
fathi bachagha

© Montage JA

Les six têtes d’affiche de la présidentielle libyenne du 24 décembre 2021. seif el islam khalifa haftar abdulhamid dabaiba aref ali nayed bechir saleh fathi bachagha © Montage JA

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Publié le 8 décembre 2021 Lecture : 7 minutes.

Maintes fois annoncée puis repoussée, l’élection présidentielle libyenne censée doter le pays d’une direction à la fois légale et légitime était annoncée pour la fin de l’année. Que ce rendez-vous électoral se tienne à la date prévue ou soient repoussé, il demeure crucial pour l’avenir de la Libye. Et constitue un enjeu géopolitique majeur aux yeux des puissances internationales.

En 2018, la France avait pesé de tout son poids pour l’organisation des élections avant la fin de l’année. Mais les affrontements entre milices dans la capitale ruineront les espoirs d’Emmanuel Macron. Et le report sine die du scrutin servira de prétexte à l’offensive de Khalifa Haftar sur Tripoli à partir d’avril 2019.

Près de trois ans et une nouvelle guerre civile plus tard, rebelote. À ceci près que le paysage a considérablement changé avec l’arrivée massive de combattants étrangers et l’implication croissante dans le dossier libyen de la Turquie et de la Russie. Lesquelles se satisfont du statu quo et ne sont pas pressées de voir émerger un pouvoir suffisamment fort pour exiger le départ de leurs troupes supplétives.

Si d’aventure l’élection n’avait pas lieu pour une raison ou une autre – regain de violence, rejet de la loi électorale, campagne impossible –, toutes les options, et surtout les plus périlleuses, seraient ouvertes, de la prolongation du mandat d’un président et d’un gouvernement dont la seule raison d’être était l’organisation des élections… à la reprise du conflit armé. Sans oublier que, même en cas de maintien du scrutin, rien ne garantit que le résultat sera accepté par les perdants.

À ce jour, six personnalités – sur plus d’une trentaine de candidats – se détachent dans la course à la présidence.

Seif el-Islam, de père en fils

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C’est à l’évidence la grande star du scrutin. Après dix ans d’éclipse politique, le fils de Mouammar Kadhafi a déposé, le 14 novembre, sa candidature dans un centre électoral de Sebha, dans le Sud, où il compte de nombreux soutiens.

Bien s’informer, mieux décider

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