Cameroun : Samuel Eto’o ou Seidou Mbombo Njoya, qui prendra la Fecafoot ?
D’un côté, une légende vivante du ballon rond. De l’autre, le président sortant. Tous deux briguent la tête de la fédération. Ils ne sont pas les seuls candidats, mais c’est entre eux que cela se jouera. Le suspense prendra fin au soir de l’élection, le 11 décembre.
![Samuel Eto’o et Seidou Mbombo Njoya, les deux candidats en lice pour prendre la tête de la fédération camerounaise de football. © Montage JA; KHALED ELFIQI/MAXPPP; DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/12/06/jad20211206-ass-cameroun-fecafoot-etoo-njoya.jpg)
Samuel Eto’o et Seidou Mbombo Njoya, les deux candidats en lice pour prendre la tête de la fédération camerounaise de football. © Montage JA; KHALED ELFIQI/MAXPPP; DR
C’est une bataille mêlant opposition de style et guerre de réseaux. Alliés en 2018, Seidou Mbombo Njoya et Samuel Eto’o sont désormais engagés dans un duel à l’issue incertaine pour le contrôle de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le suspense est tel que la campagne des deux candidats est devenue l’attraction sportive de cette fin d’année, en l’absence de championnat, à l’arrêt depuis septembre.
Légende vivante du football camerounais, Samuel Eto’o, 40 ans, n’est évidemment pas étranger à la passion que suscite cette élection. L’annonce de la candidature de l’ancien « goleador » du FC Barcelone, meilleur buteur de l’histoire des Lions indomptables, a eu l’effet d’une bombe sur l’ensemble de la planète foot. Mais pourquoi cette personnalité, dont l’aura a depuis longtemps traversé les barrières du monde du sport et les frontières de son pays, est allée se plonger dans ce nid à problèmes qu’est la Fecafoot ?
Entre les élections contestées, les multiples comités de normalisation installés par la Fifa, les procédures judiciaires devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) et les conflits avec le ministère de tutelle, Samuel Eto’o aurait eu toutes les raisons de se tenir à distance de cette institution en crise. Mais il répète qu’il veut « servir la maison qui lui a donnée tous ses titres » et travailler à la « reconstruction du football camerounais ».
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