Maroc : la voie royale des mathématiques

Les étudiants marocains sont de plus en plus nombreux à intégrer les grandes écoles françaises d’ingénieur. Au moment où l’Éducation nationale du pays est en crise, JA a enquêté sur les raisons du succès à l’international des élèves issus des classes préparatoires du royaume.

Chaque année, à l’issue du baccalauréat, les élèves ayant obtenu la note 20/20 (ou très proche) dans une discipline scientifique sont sélectionnés pour passer un concours afin de décrocher des bourses au mérite. © Chadi/Xinhua/REA

Chaque année, à l’issue du baccalauréat, les élèves ayant obtenu la note 20/20 (ou très proche) dans une discipline scientifique sont sélectionnés pour passer un concours afin de décrocher des bourses au mérite. © Chadi/Xinhua/REA

FADWA-ISLA_2024

Publié le 21 janvier 2022 Lecture : 9 minutes.

C’est un fait désormais établi : de plus en plus de Marocains intègrent chaque année les grandes écoles françaises telles que Polytechnique (X), CentraleSupélec, Mines, Ponts et Chaussées, etc. En 2021, au concours de l’X, 38 étudiants issus des classes préparatoires maths sup maths spé du royaume ont été admissibles.

La prestigieuse école accueille aujourd’hui 160 élèves répartis entre le cycle d’ingénieur, master et doctorat. Un record qui a poussé Le Figaro à s’interroger en décembre 2021 sur cette « insolente » réussite des Marocains et leur « incroyable » niveau en mathématiques.

Cette réussite serait-elle malvenue, car touchant des personnes issues d’un pays autrefois sous protectorat français ? s’interroge un haut commis de l’État marocain

Un article qui, pour beaucoup de Marocains, notamment les anciens élèves et les étudiants des grandes écoles d’ingénieur, n’est pas passé. « Le papier utilise des mots très maladroits comme “insolent”, laissant entendre que ce succès est déplacé. Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il y aurait subitement une sorte de ruée vers les grandes écoles françaises ou pis, un grand remplacement… ?

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