Mali : comment Alger veut jouer les médiateurs
L’Algérie entend proposer de nouveau ses bons offices au Mali. Sa stratégie : sortir la junte au pouvoir de son isolement, tout en plaidant pour une transition courte.
![L’ambassadeur Boudjemaa Delmi, ex-envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères pour le Sahel et l’Afrique, continue d’incarner la politique malienne et sahélienne de l’Algérie. Boudjemaa Delmi
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L’ambassadeur Boudjemaa Delmi, ex-envoyé spécial du ministre des Affaires étrangères pour le Sahel et l’Afrique, continue d’incarner la politique malienne et sahélienne de l’Algérie. Boudjemaa Delmi © UN PHOTO
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Le Mali face aux sanctions de la Cedeao
Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Cedeao ont décidé, le 12 décembre, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien… Quelles sont les conséquences de ces sanctions ?
L’arrivée des mercenaires de la compagnie militaire privée russe Wagner au Mali fin décembre et le début de leur déploiement en janvier, contesté par le pouvoir malien qui parle de « soldats russes », sont au cœur des préoccupations des protagonistes traditionnels du dossier malien.
L’événement a sans aucun doute été discuté lors de la discrète et rapide visite à Alger fin novembre de Frédéric Bontems, envoyé spécial pour le Sahel du ministère français des Affaires étrangères.
Mezzo voce, certains à Alger confient leurs inquiétudes sur la montée en puissance de Wagner
La France reproche à l’Algérie de laisser faire et de ne pas s’opposer publiquement à l’arrivée de cet intrus dans les affaires maliennes, comme l’ont fait les pays du G5 Sahel ou l’Allemagne. Sur ce point l’Algérie ne répond pas – la Russie reste un partenaire stratégique –, mais n’en pense pas moins.
Une menace pour les alliés d’Alger
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