Mali : l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta est mort
L’ancien président malien est décédé à Bamako, ce dimanche 16 janvier, à l’âge de 76 ans. Contraint à la démission en août 2020, il se tenait depuis à l’écart de la vie publique.
![Ibrahim Boubacar Keita, en juin 2019 à Bamako. © Vincent FOURNIER/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/12/22/jad20211222-objectif-mali-ibk-keita.jpg)
Ibrahim Boubacar Keita, en juin 2019 à Bamako. © Vincent FOURNIER/JA
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est décédé ce dimanche vers 9h dans sa résidence à Bamako, a confirmé à Jeune Afrique l’un des membres de sa famille.
Âgé de 76 ans, l’ancien président vivait reclus à son domicile de Sebenikoro et ne menait plus de vie publique depuis qu’il avait été renversé par un putsch militaire, le 18 août 2020. Il avait connu une grave alerte médicale peu de temps après et avait été évacué vers Abu Dhabi en septembre de la même année.
Suivi médical
Il avait regagné Bamako quelques semaines plus tard et c’est là qu’il vivait avec son épouse, Aminata, qui effectuait de fréquents aller-retours avec Abidjan, où résident deux fils du couple, Karim et Bouba.
Le dernier séjour de l’ancien président malien aux Émirats arabes unis, où il était médicalement suivi, remontait au mois de novembre 2021.
Le socialiste IBK avait été élu en 2013, alors que le Mali avait été marqué par le coup d’État militaire d’Amadou Haya Sanogo en 2012, et que le nord du pays était en proie à une insurrection de rebelles touaregs et de groupes jihadistes.
Il avait été réélu en 2018 face à l’opposant Soumaïla Cissé. Ses mandats à la tête de l’État ont été marqués par la lutte contre les groupes armés djihadistes, appuyée par la France et la force des Nations unies.
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