Sanctions contre le Mali : dans les coulisses de la médiation de l’Union africaine
Tandis que Bamako est isolé depuis le 9 janvier, l’UA vole au secours des autorités maliennes afin de tenter de relancer le dialogue avec les dirigeants de la Cedeao.
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Moussa Faki Mahamat et Alassane Ouattara, le 26 janvier, à Abidjan. © Présidence de la République de Côte d’Ivoire
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Le Mali face aux sanctions de la Cedeao
Face à Assimi Goïta, accusé de vouloir faire traîner la transition, les chefs d’État de la Cedeao ont décidé, le 12 décembre, de frapper fort : fermeture des frontières, suspension des transactions commerciales et financières, gel des avoirs de l’État malien… Quelles sont les conséquences de ces sanctions ?
Après avoir posé ses valises à Bamako le 24 janvier, puis au Sénégal pour s’entretenir avec Macky Sall, c’est à Abidjan que Moussa Faki Mahamat a poursuivi sa médiation. Accompagné de sa porte-parole, Ebba Kalondo, et de son directeur de cabinet, Mohamed El Hacen Ould Lebatt, le président de la Commission de l’Union africaine (UA) a été reçu par Alassane Ouattara (ADO) dans sa résidence, le 26 janvier.
Étaient également présents la ministre des Affaires étrangères, Kandia Camara, le directeur de cabinet du président, Fidèle Sarassoro, et Ally Coulibaly, ministre conseiller spécial d’ADO. Lors de cet entretien, Moussa Faki a tenu à rassurer le chef de l’État ivoirien, en affirmant que le président de la transition malienne, Assimi Goïta, ne voulait pas d’escalade avec la Cedeao. Il a également assuré que ce dernier souhaitait renégocier le chronogramme de 5 ans qu’il avait initialement présenté aux dirigeants ouest-africains, et qu’il était prêt à prouver sa bonne foi.
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