CAN : entre Camerounais et Ivoiriens, un match des supporters mémorable

Les deux équipes nationales ne se sont pas affrontées lors de la Coupe d’Afrique des nations. Du moins, pas sur le terrain. Car dans les tribunes, dans les rues et sur la toile, cela aura été l’une des confrontations les plus marquantes de la compétition.

Montage photo d’un supporter de foot camerounais et d’un autre, ivoirien. © Montage JA : KENZO TRIBOUILLARD/AFP ; CHARLY TRIBALLEAU/AFP.

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 7 février 2022 Lecture : 3 minutes.

26 janvier 2022. La Côte d’Ivoire et l’Égypte s’affrontent, dans une ambiance électrique, au stade de Japoma. Les 120 minutes de jeu de ce 16e de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) n’ont pas suffi à départager les adversaires du jour, et c’est aux tirs aux buts que son issue se décidera. Le défenseur des Éléphants Éric Bailly s’avance pour le 3e tir de son équipe, des sifflets l’accompagnent. Les supporters ivoiriens retiennent leur souffle. Très bon en cours de jeu, le joueur s’élance et tente une panenka à gauche. Mais le gardien Gabaski détourne le ballon, avant qu’il ne s’échoue sur la barre.

Rempli en majorité de spectateurs camerounais, le stade exulte. La suite de la rencontre est une succession de tirs réussis. Elle s’achève par une victoire des Égyptiens 5 tirs à 4, dans une liesse généralisée. Sur le terrain, les Pharaons n’en reviennent pas de ce soutien providentiel. Des journalistes s’essayent à des explications. Difficile pour eux de comprendre le retournement de ce public qui s’était mobilisé quatre jours plus tôt pour porter la Côte d’Ivoire face à l’Algérie, toujours à Japoma. Au téléphone, les supporters ivoiriens ayant fait le déplacement décrivent cette hostilité à ceux qui n’ont pu se payer le billet et regardent le match à Abidjan ou Korhogo.

Susceptibilités nationales

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