États africains vs opérateurs télécoms : tous coupables ?
Entre méfiance, manque d’investissement et acharnement fiscal, les opérateurs de télécommunications comme les institutions chargées de les réguler ont chacun leur part de responsabilité dans le conflit perpétuel qui caractérise leur relation.
![À la fin de 2021, au Sénégal, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes a décidé de sanctionner Sonatel, Free et Expresso, à hauteur de 31 millions d’euros au total. Ici, le siège de Sonatel-Orange, à Dakar. © Clément Tardif pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/10/13/jad20211013-eco-dossier-orange001.jpg)
À la fin de 2021, au Sénégal, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes a décidé de sanctionner Sonatel, Free et Expresso, à hauteur de 31 millions d’euros au total. Ici, le siège de Sonatel-Orange, à Dakar. © Clément Tardif pour Jeune Afrique
« Nous sommes actuellement en train d’explorer une voie de sortie de crise ». Ces derniers jours, quand il s’agit d’évoquer le bras de fer qui oppose depuis décembre 2021 le régulateur des télécoms sénégalais et les trois opérateurs du pays, Mamadou Mbengue, directeur général de Free au Sénégal, manie la périphrase. Craint-il de faire capoter un dialogue enfin renoué entre ses homologues et Abdoul
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