Angola-États-Unis : João Lourenço s’appuie sur des lobbyistes pour séduire Washington

Le gouvernement angolais dépense environ 4 millions de dollars par an auprès d’un cabinet de lobbying chargé d’obtenir le soutien des États-Unis à ses réformes financières.

Le président angolais João Lourenço lors d’un discours au deuxième jour de la COP26 sur le climat, à Glasgow, le 2 novembre 2021. © ADRIAN DENNIS/POOL/AFP.

Publié le 20 mars 2022 Lecture : 5 minutes.

Après plus de quatre décennies de règne de son prédécesseur José Eduardo dos Santos, João Lourenço tente de remplacer la diplomatie des pétrodollars par les investissements directs étrangers. Une stratégie qui passe par les États-Unis. Dès juin 2019, le secrétaire de la présidence chargé des affaires diplomatiques et de la coopération internationale, Victor Manuel Rita da Fonseca Lima, a fait appel au cabinet de lobbying Squire Patton Boggs, basé à Washington. Objectif fixé par le gouvernement angolais : mettre le système financier de l’Angola aux normes internationales, augmenter les échanges commerciaux des États-Unis, attirer les investisseurs américains et améliorer la visibilité du pays outre-Atlantique.

>> À lire sur The Africa Report : US lobbying: Angola sells President Lourenço’s anti-corruption drive

Le contrat liant l’Angola à Squid Patton Boggs s’élève à 3,75 millions de dollars pour la période de juin 2021 à juin 2022, contre 4,1 millions la première année. Au sein du cabinet, c’est Robert Kapla, responsable de la direction des politiques publiques, qui est en charge du dossier.

Lourenço-dos Santos : duel de lobbyistes

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