Tchad : où en est le pré-dialogue de Doha ?
Les discussions se sont ouvertes au Qatar le 13 mars. Mais entre les suspensions, les blocages et la méfiance des participants, ce premier round peine à véritablement démarrer.
Le pré-dialogue qui réunit à Doha, au Qatar, les représentants du gouvernement tchadien et les groupes dits « politico-militaires » qui le contestent, s’annonçait difficile. Il tient pour le moment toutes ses promesses sur ce point. Ouvert le 13 mars, il a été aussitôt suspendu pour 72 heures à la demande des rebelles puis, pour 48 heures supplémentaires, à l’initiative cette fois de la délégation gouvernementale. Le tout sous le regard un brin agacé de l’organisateur qatari et du représentant du ministre des Affaires étrangères, Mutlaq Al-Qahtani.
La première suspension avait été demandée pour permettre aux 52 groupes politico-militaires d’harmoniser leurs positions et de désigner les délégués chargés de les représenter. Les Qataris jugent en effet excessif le nombre d’entités ayant fait le déplacement et ont tenté de le réduire. Mais le gouvernement tchadien, qui souhaitait inviter le plus de groupes rebelles possibles à la table des négociations, s’est montré intransigeant.
Divisions internes
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