Mali : pas d’accord entre Assimi Goïta et les chefs d’État de la Cedeao

Le président malien est prêt à ramener le délai de la transition à vingt-quatre mois, mais pas moins. Inacceptable pour les présidents ouest-africains, qui étaient réunis en sommet extraordinaire ce vendredi.

Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, à son retour d’Accra où il a rencontré des représentants de la Cedeao, le 31 mai 2021. © MICHELE CATTANI/AFP

Publié le 26 mars 2022 Lecture : 2 minutes.

C’est à huis clos et sans la présence du colonel Assimi Goïta – qui a décliné l’invitation de ses pairs – que les chefs d’État de la Cedeao se sont réunis ce vendredi 25 mars, à Accra. Au cours de ce sommet extraordinaire où il a surtout été question du Mali, les dirigeants de la zone ouest-africaine ont exprimé leurs vives préoccupations quant à l’avancée des négociations avec la junte.

Une fois de plus, aucun accord n’a pu être trouvé. Soulagées par la décision de la Cour de justice de l’Uemoa de suspendre les sanctions économiques adoptées contre le Mali le 9 janvier, les autorités maliennes n’ont pas voulu céder trop de terrain. Alors qu’Assimi Goïta a voulu un temps rester cinq années de plus au pouvoir, il est désormais prêt à revenir à deux ans, mais pas moins. De son côté, la Cedeao, qui jusque-là limitait sa présence au sommet de l’État à un an, est prête à attendre seize mois… mais pas vingt-quatre.

Délai « extensible »

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Afrique de l’Ouest : Goïta, Doumbouya, Damiba… Le temps des colonels  

Mali : les sanctions de l’UEMOA contre Bamako suspendues

Contenus partenaires