Issaka Sidibé
68 ans, député du Rassemblement pour le Mali (RPM), président de l’Assemblée nationale.
![Issaka Sidibé © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/05/13/029042014121033000000JA2781p087_6.jpg)
Issaka Sidibé © DR
Ne lui tendez pas de stylo noir, il n’écrit qu’au Bic bleu. "Je suis du genre superstitieux", confie Issaka Sidibé, président de l’Assemblée nationale.
Avant de devenir le second personnage de l’État, cet homme calme, adepte des proverbes et métaphores, a fait toute sa carrière dans l’administration des douanes. Cadre historique du RPM, le parti du chef de l’État, Issaka Sidibé avait déjà été député de Koulikoro (près de Bamako), son fief, de 2002 à 2007, avant d’être réélu en 2013.
Contrôler le travail du gouvernement
Vieux compagnon de route d’IBK, Sidibé avait suivi Ibrahim Boubacar Keïta au début des années 2000 lorsque ce dernier avait divorcé de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema-PASJ). Sa fille a épousé Karim Keïta, fils du président et député du RPM. "Nos liens se sont renforcés grâce à cette union, dit-il en parlant du chef de l’État. Et nous nous portons une confiance mutuelle."
Ses ambitions au perchoir ? Faire en sorte que l’Assemblée rompe avec son passé "ATTiste" et remplisse deux objectifs : contrôler efficacement le travail du gouvernement et s’imposer, en matière législative, comme une vraie force de proposition.
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Benjamin Roger
La Matinale.
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